PublicationsThe U4 Blog

U4 Issue

La kleptocratie en ligne de mire : Comment résoudre les dysfonctionnements ?

Malgré leur force apparente, les mesures internationales pour contrer le blanchiment de capitaux s'avèrent peu efficaces. Seule une infime part des fonds détournés serait interceptée comme l’indique le résultat d'enquêtes, comme l'étude originale menée en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ces écarts d’efficacité reposent en grande partie sur le manque de rigueur des banques dans le contrôle des virements et la propension des prestataires de services aux entreprises à créer des sociétés-écran non traçables. Les méthodes d'évaluation actuelles confondent entrants et impacts et ne prévoient pas d'outils pour mesurer clairement les résultats. On peut pallier ces faiblesses en étudiant la facilité à réaliser des transactions suspectes ou à constituer des sociétés-écran, à l’aide d’études d'audit et d’expériences menées sur le terrain. Ces deux méthodes révèlent l'inefficacité des règles prescrivant la prise en compte du risque de corruption des clients. Peu onéreuses et pratiques, elles peuvent facilement être adoptées par les agences de développement et leurs partenaires dans les pays développés.

Also available in English
18 December 2012
Read onlineDownload PDF
La kleptocratie en ligne de mire : Comment résoudre les dysfonctionnements ?

Cite this publication


Sharman, J. (2012) La kleptocratie en ligne de mire : Comment résoudre les dysfonctionnements ? . Bergen: Chr. Michelsen Institute (U4 Issue 2012:12) 31 p.

Read onlineDownload PDF
Jason Sharman

Disclaimer


All views in this text are the author(s)’, and may differ from the U4 partner agencies’ policies.

This work is licenced under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International licence (CC BY-NC-ND 4.0)

Photo